(Kinshasa, le 04 Mai 2017) – Les jeux, les enjeux et les joueurs sur la scène politique dans la province du Haut-Lomami sont tous focalisés autour de la motion de censure initiée contre le Gouverneur, Célestin Mbuyu Kabango.
Imprévu oblige, la séance de ce jeudi n’a pas été organisée telle que souhaitée. Elle a été finalement programmée pour demain. Célestin Mbuyu devra apporter ses moyens de défense au sujet des douze griefs qui lui sont reprochés par les élus.
Considérant l’expiration des 48 heures qui lui ont été accordées, s’il arrivait que le Gouverneur ne se présente pas ce vendredi à 10 heures à l’Assemblée provinciale, les Députés seraient obligés de passer au vote de la motion de censure.
Ce qui occasionnerait sa chute fracassante de la tête du Haut-Lomami comme son ex homologue Jean Claude Kazembe du Haut-Katanga. Dans ce cas, estiment certains analystes, pour éviter d’être humilié, Célestin Mbuyu devrait simplement démissionner.
A moins qu’il ne trouve un bouclier solide qui puisse le protéger en déroutant sa défenestration de l’exécutif provincial.
Déjà, l’invitation du Président de l’Assemblée provinciale et son adjoint à Kinshasa par le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur a suscité beaucoup d’inquiétudes dans le chef de la population d’autant plus que certains ont soupçonné une interférence pour étouffer la motion et d’autres ont cru au besoin d’information à la source de l’autorité de tutelle.
Mais, à tout dire, c’est demain que l’opinion sera fixée sur ce dossier.
DEPECHE.CD