(Kinshasa, le 23 août 2019)-Le commandant du groupe mobile d’intervention de la ville de Bandundu appelle la population à dénoncer les kuluna qui sèment la terreur dans la ville.
Bandundu, une ville jadis calme, devient depuis 2018, l’une des villes les plus touchées par le phénomène Kuluna.
C’est difficile de passer toute une semaine sans vivre les actes de violence et ce pendant la journée.
« Les téléphones et autres biens sont confisqués pendant la journée sans que ces auteurs puissent être inquiétés. C’est ce que les Kuluna qualifient du POUSTOURA », affirme Rara Mulopo, un habitant du quartier Ibole dans la commune de Disasi.
Le banditisme devient trop inquiétant jusqu’à tel point qu’à ce jour, l’on compte plusieurs morts.
Le cas le plus récent est celui qui s’est produit à l’hôpital général de Référence de Bandundu-ville, avec un bilan d’un blessé grave et cassure des vitres de l’hôpital Général de Référence de Bandundu.
Contacté, le Major Roger, commandant du groupe mobile d’intervention, GMI en sigle; réagit : ‹‹Nous regrettons de constater cette recrudescence de l’insécurité à Bandundu, alors que la ville a passé un moment d’accalmie. Ainsi, nous invitons tous les Bandundois à dénoncer tous ces hors la loi, car la police, à elle seule, ne peut rien faire si la population ne s’associe pas à elle « .
Il ajoute par ailleurs que toutes les dispositions sécuritaires sont déjà prises pour décourager tous les KULUNA et faire de cette ville, l’une des villes les plus pacifiques de la RDC.
Timothée BOKE
