(Kinshasa, le 28 décembre 2019)-Le mouvement des indignés de la situation sécuritaire MISS/RDC compte saisir les instances judiciaires compétentes à travers ses experts de la cellule d’actions aux initiatives sécuritaires CASE/RDC dans le but d’instruire un dossier de plainte contre la Monusco en rapport avec sa non assistance aux victimes des hostilités de guerre et de massacre.
La coordinatrice de ce mouvement, Nicole Kavira qui a révélé cette initiative judiciaire à la presse le vendredi 27 décembre a également fait savoir que les indignés exigent aussi à Leila Zerougi de révéler l’identité des égorgeurs car, dit-elle, cette dernière avait appelé publiquement à un dialogue avec « ces tueurs dont l’identité reste inconnue et qui n’ont jamais fait une quelconque déclaration ».
Toujours dans cette même déclaration, les indignés rejettent le renouvellement du mandat de la Monusco et appellent la population congolaise à se mettre debout pour exiger le départ de cette mission « budgétivore », accuse-t-elle.
En revanche, elle s’est montrée favorable à l’envoi par les nations unies d’une force d’intervention rapide et adaptée, « soucieuse de la protection des civils et de l’éradication de tous les groupes armés nationaux et étrangers », a-t-elle renchérit.
Par ailleurs, ce consortium de la société civile lance un appel à la cour pénale internationale pour la création d’un tribunal pénal spécial pour la RDC afin de poursuivre tous les auteurs et complices des massacres à l’Est du pays.
Les indignés exhortent, par la même occasion, toute la société civile de lui faire parvenir les éléments supplémentaires à envoyer au chef de l’unité des informations et des éléments des preuve au bureau du procureur de la CPI.
Cédric Beya