Kinshasa, 24 novembre 2020-« Le syndicat, un pouvoir à apprendre », est le thème autour duquel se sont clôturées ce weekend les premières matinées syndicales de l’Union nationale des infirmiers et infirmières du Congo (UNIIC) à l’intention des délégués, un an après la mise en place de leur directoire national.
A l’occasion de l’ouverture de ces travaux, l’orateur principal, Me Charles Omambi Loseke a planché sur les principaux instruments mis en place par le législateur à l’endroit des infirmiers, en vue de protéger leur profession et leur autorégulation.
Ce juriste est revenu sur les techniques des plaidoyers et de négociation, en vue d’améliorer leur prestation en renforçant la sécurité des patients.
L’bjectif était d’aider les prestataires de soins à s’approprier les dispositions légales en vue de défendre leurs droits et servir l’intérêt de la population.
Le secrétaire général de l’UNIIC, Joseph Kibangula, a déploré l’indifférence du gouvernement central vis-à-vis de cette catégorie professionnelle. « Nous sommes un pouvoir et sommes supplantés par ceux qui nous dirigent. Ils ne connaissent pas ce qu’est le travail. D’où, il nous est difficile d’atteindre de résultats escomptés, à chacune fois de nos révendications », a-t-il expliqué.
Ces délégués syndicaux ont pris l’engagement de transmettre auprès de leurs syndicats respectifs, les directives et orientations dont ils ont bénéficiées lors de ces deux journées de formation.
En huit ans d’existence, l’UNIIC compte à son actif un conseil national du syndicat organisé en 2017 et son tout premier congrès national ordinaire tenu en 2019, ainsi que plusieurs autres activités syndicales.
Lionel KIONI