Kananga, 25 decembre 2020- Au total 14 personnes en détention préventive ont été libérées pour faits bénins et irrégularités de la procédure de détention. Ceci a été décidé à l’issue de la visite conjointe menée par une délégation la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), les membres de l’unité Correction de la Monusco et le Parquet ce jeudi 24 décembre 2020 à la prison centrale de Kananga.
À en croire Maître Louis Mukena, la CNDH qui milite pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, donne bonne impression à la tenue de l’activité qui va dans le cadre de ses attributions, celles de mener des visites périodiques des centres pénitentiaires et de détention sur l’étendue du territoire national.
Le chef d’antenne urbaine de la CNDH, qui souligne que cette activité permet de veiller sur les droits des personnes détenues, précise qu’elle a permis à l’équipe conjointe d’évaluer le travail abattu par ceux ayant le pouvoir d’arrêter d’une part, et d’analyser les faits mis à charge des détenus préventifs ainsi que l’état de procédure de leurs dossiers.
La CNDH recommande à l’appareil judiciaire de multiplier ce genre d’inspections afin de se rendre compte de l’effectivité du travail des magistrats pour ce qui est des arrestations de respecter et d’user de bon droit le principe de la liberté prôné par la Constitution de la République.
Elle a aussi recommandé de classer sous amende, certains dossiers dont les faits sont bénins et de respecter la procédure de la détention préventive sous peine des poursuites disciplinaires et liberté sans condition du détenu preventif.
David Saveur MIKOBI