Kinshasa, 2 janvier 2021- Le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) n’a plus sa raison d’être, surtout au regard de l’argent qui est dépensé pour son fonctionnement, c’est la conclusion de Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine des droits de l’Homme (ASADHO) qui plaide pour sa dissolution pure et simple..
Quatre ans après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre au Centre interdiocésain, à Kinshasa/Gombe, (31 décembre 2016), Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine des droits de l’Homme (Asadho), estime que cette institution n’a plus sa raison d’être, on doit déjà penser à sa dissolution.
« Le suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre, je ne pense pas qu’il y ait encore son sens d’autant plus que les élections ont eu lieu et qu’aujourd’hui, nous sommes à une autre phase de la démocratie en République démocratique du Congo. Le CNSA continue à s’accrocher aux élections locales qui ne vont plus venir sous ce mandat, peut-être en 2023. Il s’accroche aussi à certains aspects de la décrispation politique, et continue à bouffer allègrement l’argent de la République, sans avoir un travail conséquent à faire.
Le CNSA doit tout simplement être dissout dans la mesure où la décrispation politique qui est arrivée avec l’alternance politique n’a plus besoin du CNSA pour pouvoir l’appuyer ».
L’ accord de la Saint-Sylvestre avait été signé le dimanche 31 décembre 2016 entre le pouvoir et l’opposition sur l’organisation des élections alors que le président de la République en fonction, Joseph Kabila, était arrivé fin mandat. Et c’est le CNSA qui devait faire le suivi de cet accord, il devait également s’assurer du respect des engagements pris par les parties, notamment autour de la tenue de la présidentielle.
Augustin K