Kinshasa, 4 janvier 2021- Le mouvement des « Indignés »de la situation sécuritaire de l’Est de la RDC fait un décompte macabre de près de 4000 personnes tuées à l’Est du pays durant de l’année 2020.
Selon les Indignés, ce registre sombre a été établi à la suite des carnages dans les localités de Ndalya, Nzenga, Loselose, Ntingwe dans le Nord-Kivu, en Ituri (Mahagi, Irumu, Djugu…) ainsi que dans le Sud-Kivu (Mwenga, Fizi, Uvira…), des crashs d’avions militaires inexpliqués ainsi que des incursions rwando-ougando-burundaises confirmées par les experts des Nations unies.
Ils ont exprimé leur indignation du fait que ces actes barbares sont commis en présence d’une armée de plus de 21 000 hommes de troupes et 14 000 Casques bleus qui quadrillent juste un triangle de 80 km².
Aussi ont-ils lancé un appel aux Congolais à s’approprier les mécanismes de sécurisation populaire pour mettre fin aux souffrances des populations de l’Est du pays.
Aux autorités congolaises et, plus particulièrement, au chef de l’Etat, « de cesser de sacrifier les vies humaines des Congolais et d’aller s’installer à Beni comme promis dans ses differentes adresses pour superviser les états-majors des opérations sur terrain », lit-on dans le communiqué de ce mouvement.
Cédric BEYA