Kinshasa, 9 Janvier 2021- L’activiste des droits de l’Homme évoque l’ordonnance portant grâce présidentielle qui exclut de cette mesure les condamnés, notamment pour détournement des deniers publics.
Pour Georges Kapiamba, « c’est extrêmement grave » la libération du directeur général de l’Office des voiries et drainage (OVD), Benjamin Wenga, et du directeur général de SOCOC, Modeste Makabuza, condamnés pour des infractions exclues de la mesure de grâce présidentielle du 31 décembre 2021.
Il conteste ainsi cette libération en soutenant qu’il s’agit d’un scandale au regard du combat acharné contre ces pratiques décriées au sein de la société congolaise.
Kapiamba s’interroge par ailleurs sur le sort du directeur général du FONER toujours incarcéré à la prison centrale de Makala sur le dossier de détournement des derniers publics dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’Etat.
Cette mesure a poussé le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) de poser une autre question de savoir ce « quii reste encore de la lutte contre la corruption et le détournement en RDC.
Cédric BEYA