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Assemblée nationale : L’examen de la motion contre le Premier ministre pas encore à l’ordre du jour

byKevin Inana
janvier 11, 2021
in Politique
Assemblée nationale : L’examen de la motion contre le Premier ministre pas encore à l’ordre du jour
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Kinshasa, 11 janvier, La motion de censure contre le Premier ministre en gestation à l’Assemblée nationale n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour de la session extraordinaire de janvier 2021. Néanmoins, la question du contrôle parlementaire a été retenue au nombre de matières à traiter au cours de cette session de janvier. C’est dire, en d’autres termes, que le PM n’est pas à l’abri de toute interpellation.

Le président du bureau d’âge à l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a réfuté au cours de sa communication aux députés nationaux lors de la plénière de ce lundi 11 janvier 2021 les allégations sur une présumée motion de censure initiée contre le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

« Je tiens à vous informer qu’il n’y a pas encore de motion de censure contre le Premier ministre enregistré au bureau d’âge. Laissez le Premier ministre calme, car cette question n’est pas à l’ordre du jour », a rassuré le président du bureau d’âge.

La déclaration de Christophe Mboso ne dément pas l’existence d’une initiative dans ce sens qui est encore à l’étape de la récolte des signatures. On se rappelle que le député Eliezer Ntambwe affirmait, il y a quelque temps, qu’une motion de censure contre Sylvestre Ilunga est en gestation à l’Assemblée nationale pour l’obliger à libérer poste de premier ministre et permettre au président de a République de nommer un nouveau premier ministre après identification de la majorité par l’informateur désigné, Modeste Bahati Lukwebo.

Entretemps, dans les couloirs de l’hémicycle, il se chuchote qu’une pétition viserait le bureau Mboso est visé par une pétition. L’initiative aurait déjà recueilli 90 signatures.

Selon toute vraisemblance, cette pétition aurait pour but d’empêcher l’exécution du calendrier de la session extraordinaire et certainement faire remplacer Christophe Mboso Nkodia par un autre doyen, Matadiwamba. Un acte de sabotage qui viserait à bloquer la dynamique enclenchée par l’Union sacrée.

Augustin K.

Tags: politique congolaise
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