Kinshasa ,10 février, 2021- Les habitants de Mitendi dans la commune de Mont Ngafula lancent un cri d’e détresse en direction du Chef de l’État, Félix Tshisekedi. Et pour cause, une érosion engloutit leurs parcelles et représente un danger réel pour les populations de ce coin de la capitale congolaise .
Se confiant aux reporters de depeche.cd, ces Kinois lancent un cri de détresse en ces termes :
» Cette érosion est causée par la non- canalisation des eaux, toutes les parcelles qui étaient aux alentours sont englouties. Nous en appelons à l’implication personnelle du chef de l’État qui fait du bien-êtte du peuple son cheval de bataille, notamment avec son slogan « Le peuple d’abord », afin qu’il vienne lui même s’enquérir de la situation et voir comment son peuple souffre . Si aujourd’hui cette route qui relie les villes de Matadi et Kinshasa est coupée, il n’y aura plus moyen de faire le commerce et cela va encore provoquer une crise économique . Cette érosion date déjà plus de dix ans et ceux qui viennent pour faire les travaux ne finissent pas leur travail », témoigne Mme Bébé, habitante de ce coin.
Rams, un autre habitant du quartier Mitendi dénonce la manière dont les Chinois exécutent les travaux de lutte antiérosive.
» C’est la cinquième fois que cette érosion s’est produite et on ne sait pas si notre gouvernement a mis en place un comité de suivi pour superviser les travaux qu’exécutent les Chinois ici. Tous ceux qu’ils ont fait n’a rien donné. S’il pleut deux ou trois fois, la route Matadi risque de se couper et il n’y aura plus moyen que les marchandises en provenance de différents ports de la province du Kongo Central puissent entrer à Kinshasa . Que le gouvernement déploie une équipe d’ingénieurs congolais pour exécuter ces travaux, une fois pour toute »
M. Erick qui a perdu sa parcelle emportée par l’érosion ne sait plus quoi faire.
» Si tu me vois triste aujourd’hui, c’est parceque j’ai perdu ma parcelle emportée cette érosion.Aujourd’hui, moi et ma famille vivons chez un voisin qui nous a donné un hangar pour passer nos nuits. Ces Chinois qui sont ici ne font rien . Si nous leur demandons, ils répondent que le gouvernement ne nous paye pas bien. Que le chef de l’État ait pitié de nous, la population de Mitendi souffre »
La progression de cette érosion vers la Nationale numéro 1 peut empêcher l’approvisionnement en produits de première nécessité les marchés de Kinshasa, notamment ceux l’UPN, Delvaux. Matadi- Kibala, Ngaba et autres. Les habitants de Mitendi appellent en urgence l’exécution de ces travaux pour sécuriser tout le quartier, et éviter d’autres pertes en vies humaines.
Moïse ESAPA /Ricardo NSASI