Kinshasa, 19 février 2021- À l’absence de Christophe Mboso, speaker de l’Assemblée nationale, c’est le deuxième vice-président qui a receptionné, au nom du président.et de toute l’admiration de la Chambre basse du Parlement l’ambulance médicalisée et un lot de produits pharmaceutiques, comprenant 2 concentrateurs pour la prise en charge des maladies respiratoires, des antibiotiques, désinfectants, etc.
En réceptionnant cette donation du gouvernement, le 2éme vice-président de l’Assemblée nationale s’est exprimé en ces termes: « Nous adressons des remerciements de tout coeur au gouvernement, par le biais du ministre de la Santé, pour avoir été inspiré par rapport aux besoins réels que nous éprouvons ici au Parlement. La sécurité sociale des députés est dans nos attributions. Le contexte de Covid-19 dans lequel nous travaillons et les soins des députés exigent que nous ayons non seulement des intrants médicaux mais aussi une ambulance pour les évacuations en cas d’accidents et des maladies ».
Le 2ème vice-président en a profité pour communiquer au ministre de la Santé les effectifs de la population qui fréquentent journellement le Palais du peuple.
» Pour votre information, nous avons 500 députés, 500 assistants parlementaires,, 600 administratifs et leurs dépendants. Nous sommes donc une population estimée a près de 15 mille personnes qui demande une couverture sanitaire ».
Avant de formuler une demande, celle d’instituer le Parlement congolais en une aire de santé.
« C’est vous qui connaissez combien des personnes font une aire de santé. Mais d’ores et déjà, nous sommes contents parce que vous nous identifiez parmi les aires de santé que compte notre pays »
Le 2ème vice-président de la Chambre basse du Parlement a enfin promis au ministre de la Santé de faire bon usage de cette donation du gouvernement.
Dr Eteni Longondo a, pour sa part, estimé que cette donation, c’est pour faire en sorte que les députés qui participent à la gestion du pays soient en bonne santé.
« Par rapport aux informations que nous avons reçues, c’est un espace qu’on ne sait pas appelé une clinique parce qu’on ne sait pas concevoir que dans une structure médicale qu’il n’y ait pas de laboratoire, ni de matériels de base pour poser le diagnostic. Nous allons visiter cet espace et en faire une clinique véritable pour que, quand un député se sent mal à l’aise pendant la plénière, que cet espace le prenne en charge, surtout pour les premières urgences avant d’être transféré dans une clinique attitrée.
Ce n’est qu’un début et avec l’ambulance médicalisée, il y a moyen de commencer la prise en charge du patient ».
Le ministre de la Santé a, pour ce faire, annoncé une formation pour infirmiers et médecins en vue de la prise en charge à partir dés équipements médicaux de cette ambulance.
St Augustin K.
