Kinshasa, 25 mars 2021-La conférence des présidents des groupes parlementaires et présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale s’est tenue mercredi jusque tard dans la soirée.
Au terme des discussions, le calendrier a été adopté et sera soumis aux délibérations de la plénière.
À en croire Joseph Lembi Lubila, rapporteur de la Chambre basse du Parlement, la tenue de cette conférence entre dans le cadre normal de la tradition parlementaire qui veut qu’au début de chaque session, la conférence des présidents se réunisse.
Cette conférence des présidents, a-t-il expliqué, s’est essentiellement basée sur le calendrier de la session ordinaire de mars.
« Et quand on parle de la session, il s’agit des matières pouvant faire l’objet de nos débats et délibérations au cours de la session », a-t-il dit en substance.
Concernant la configuration politique actuellement de la Chambre basse, le rapporteur de l’Assemblée nationale a affirmé : « Nous nous sommes réunis dans l’ancienne configuration des présidents des groupes parlementaires et présidents des commissions. Et tout s’est passé dans la convivialité. Mais cette question est complexe parce qu’au sein des groupes parlementaires, beaucoup de membres ne partagent pas les mêmes opinions. Et dans certains groupes parlementaires, beaucoup de membres ont migré, beaucoup de membres ont quitté leurs groupes parlementaires pour l’Union sacrée. Là, c’est un autre problème ».
À la question sur la non tenue des plénières malgré l’ouverture de la session intervenue le 15 mars, le rapporteur évoque la disparition du député Henri-Thomas Lokondo: « L’ouverture de la session a eu lieu le 15 mars et presque dans le même temps, on a perdu un membre de l’institution, un brillant collègue, libre de pensée, en la personne de Lokondo Yoka Henri-Thomas. La coutume africaine veut que lorsqu’on est en deuil, on observe d’abord le deuil jusqu’à l’enterrement, et c’est seulement après qu’on reprend les activités. C’est ce qui a été fait. Pour preuve, vous constatez que la conférence des présidents a été convoquée hier mercredi. Les obsèques ont eu lieu avec la cérémonie d’hommages officiels et comme on a fini les funérailles de notre collègue, le bureau a repris ses activités. On n’a pas été bloqué, il n’y a eu ralenti, mais nous étions en deuil ».
Saint Augustin K.