Kinshasa, 31 mars 2021-Jeddy Bolangando, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe et président de la Fondation Congo Elonga a, dans un mémorandum déposé mardi 30 mars, au ministère provincial des Transports de Kinshasa, formulé sept recommandations pour l’amélioration du secteur de transport urbain. Ce, en vue de permettre aux chauffeurs d’exercer correctement leurs activités.
La Fondation Congo Elonga recommande, en rapport avec le paiement des taxes, vignettes et autres droits, que l’autorité provinciale applique les résolutions ci-après :
1. La conformité de l’Edit n°005/08 du 11 octobre 2008 relatif aux impôts, taxes, droits provinciaux et locaux dûs à la ville de Kinshasa selon la Constitution congolaise du 18 février 2006 et aussi la loi n°69/009 du 10 février 1969 relative à l’impôt réel et aux impôts cédulaires sur le revenu, en évitant trop d’imposition à l’endroit des chauffeurs de taxis, car trop d’impôt tue l’impôt;
2. L’affectation des droits perçus à l’effectivité de la construction et la réhabilitation des routes à usage commun permettant à une bonne mobilité;
3. Le respect des chauffeurs de taxis dans l’accompagnement de leurs activités quotidiennes pour le bien- être de la population kinoise;
4. La vulgarisation des règles et procédures relatives aux impôts, taxes et autres droits de la ville de Kinshasa afin de permettre aux chauffeurs de s’en imprégner ;
5. La création d’un guichet unique pour toutes ces taxes;
6. La construction effective des parkings à ne pas confondre avec les arrêts des bus;
7. Le paiement échelonné de ces taxes et droits dûs à la ville de Kinshasa.
La délégation de Congo Elonga accompagnant son président a remis au directeur de cabinet du ministre provincial de Transports. Dans ce document, cette association, militant pour la défense d’une justice juste, retrace les différents circonstances actuelles du pays ne permettant à la population de s’épanouir.
Elle évoque les conséquences liées à la crise sanitaire, le traitement dégradant infligé aux automobilistes. Au contraire, elle a vanté le rôle louable accompli par ces professionnels de la route.
Pour la Fondation Congo Elonga, il serait utile à l’autorité compétente d’explorer des pistes de solutions pour l’intérêt de la ville. Ce qui, d’ailleurs, l’a poussée à fustiger la pratique de l’État consistant à imposer des taxes qui ne tiennent pas compte des réalités sociales des chauffeurs et l’égalité des droits.
Cédric BEYA