Kinshasa, 01 avril 2021- Les propos de Christophe Mboso suivis de la mise au point de son cabinet font couler beaucoup d’encre et de salive. Plusieurs élus et mouvements citoyens l’appellent à prouver ses allégations sur l’implication des élus du Grand Kivu dans les groupes armés.
L’élu de Butembo, Tembos Yotama pense qu’au regard de la portée de ces allégations, sans preuve, Christophe Mboso, pourrait faire l’objet des poursuites de l’infraction de diffamation et dénonciation calomnieuse.
Il reste, tout de même, confiant que ce dernier, à travers sa fonction le placant à la tête de la deuxième institution du pays, disposerait des informations liées à cet affaire datant de plusieurs décennies.
“Il sait ce qu’il a dit et devrait apporter des preuves. De l’abondance du coeur la bouche parle,” a-t-il déclaré.
Selon lui, il serait judicieux pour les dirigeants de s’appuyer sur les différents rapports des experts internationaux mettant à nu les auteurs et les complices des massacres de Beni pour qu’ils répondent de leurs actes.
Au cours de la pléinère du 29 mars dernier, Jean-Marc Kabund, 1er vice président de l’Assemblée nationale a également indiqué que le bureau ne fera pas obstruction lors des interpellations des députés impliqués dans ce crime.
Avant cela, le cabinet de Mboso Nkodia avait expliqué que les propos du président n’étaient qu’un appel au patriotisme.
Cédric BEYA