Kinshasa, 09 avril 2021- Le Chef de l’Etat a effectué le déplacement du stade Tata Raphaël vendredi, pour poser la première pierre symbolique du démarrage de construction et réhabilitation des sites sélectionnés pour accueillir les neuvièmes jeux de la Francophonie de Kinshasa.
Quatre sites ont été choisi pour l’organisation de cet événement sportif et culturel. Il s’agit notamment du stade Tata Raphaël, du stade des Martyrs, du stade 24 novembre et l’Échangeur de Limete.
Le village de la Francophonie sera érigé au stade Tata Raphaël suite à son caractère mythique et emblématique. Il y sera construit douze bâtiments R+7 avec plus de 2328 chambres au total. Chaque rez-de-chaussée sera dédié aux personnes à mobilité réduite.
Plus de 4000 personnes y seront logés, à côté d’un restaurant avec une capacité de service pouvant aller jusqu’à 20.000 repas par jour. Sans oublier, deux bâtiments de 1500m² pour les répétitions.
Le haut représentant du Chef de l’État en charge de la Francophonie, Didier Tshiyoyo qui a activement pris part à cette journée du lancement a reconnu la lourde responsabilité lui confiée. Et, a promis de révéler les défis avec le concours de toutes les parties prenantes.
“Pour ma part, Monsieur le Président de la République, j’ai retenu le défi très personnel que vous m’avez lancé en me confiant cette responsabilité. Il fait pour moi office de feuille de route : Surmontez les obstacles, rassemblez et mettez les Congolais au travail, sans perdre de temps. Nous devons réussir ! Voici ce que vous ne cessez de me dire», a-t-il rappelé au Chef de l’Etat.
Entre-temps, Didier Tshiyoyo a soutenu que cette période est celle de la préparation et organisation du travail. Aussi, le cadre institutionnel et outils d’agir ont, dit-il, été réqualifiés, redynamisés et remaniés notamment par la désignation des femmes et des hommes nouveaux, pleinement responsables.
Ces travaux dureront au maximum 12 mois et seront exécutés par l’Association des bâtisseurs du Congo, une synergie des entreprises congolaises spécialisées dans la construction.
Cédric BEYA
