Kinshasa, 10 avril 2021- Les récentes manifestations de la population de l’Est exigeant le départ de la Monusco ont fait réagir la communauté internationale.
Dans une déclaration conjointe signée par la délégation de l’Union européenne et les États membres représentés en RDC se disent préoccupés par l’insécurité grandissante dans les villes de Beni et Butembo au Nord-Kivu. Celle-ci, rencherissent-ils, est causée par des violences et des menaces “irresponsables” dirigées contre le personnel de l’ONU et la communauté humanitaire.
Entre-temps, ils déclarent que si ces menaces continuent, elles pourraient affecter les activités humanitaires avec risque d’être suspendues et mettre en péril tous les efforts.
“Afin de continuer à servir les populations congolaises, le personnel et les biens humanitaires doivent être respectés et protégés”, ont ils recommandé.
Dans cette même déclaration, ils rappellent que les aides humanitaires demeurent vitales pour des milliers des congolais. Aussi, affirment-ils que cette aide est apportée tous les jours aux populations de Beni et Butembo comme tant d’autres, selon les principes fondamentaux qui gouvernent la communauté humanitaire.
Pour ce faire, ils appellent à la cessation de ces menaces tout en suggérant que toutes les parties s’engagent dans un dialogue pour la stabilisation et une paix durable.
Aussi, ils demandent aux autorités Étatiques, responsables civils et communautaires à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils, des acteurs humanitaires et le personnel des Nations unies.
Au cours de ces derniers jours, la situation est restée tendue à Beni, Butembo, Goma dans la province du Nord-Kivu suite à l’appel des mouvements citoyens exigeant le départ de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo.
Des accrochages ont aussi émaillé lors de ces manifestations. Des morts, des blessés et des interpellations ont été enregistrés durant ces événements.
Glody BOTEKA
