Kinshasa, 29 mai 2021- Des services de la Primature ont démantelé un réseau de près de dix entreprises du portefeuille de l’État qui excellent dans l’octroi des avantages “illégaux” aux mandataires des entreprises publics, a-t-on appris des sources concordantes.
Cette pratique est concoctée apprend-t-on, par certains directeurs généraux, des présidents des conseils, des commissaires aux comptes sans ignorer la complicité silencieuse de certains ministres.
Il s’agit entre autres des entreprises suivantes: la société nationale d’électricité(SNEL), l’Office congolais de contrôle (OCC), le Fonds pour la promotion de l’industrie(FPI), la Régie des voies aériennes (RVA), la société congolaise des transports et des ports (SCTP), la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), Fonds nationale d’entretien routier (Foner), la régie de distribution d’eau (Regideso), Congo Airways, etc.
À en croire, les mêmes sources, certains mandataires publics toucheraient 100.000 dollars des avantages par mois avec des soins de santé à l’étranger pour toute leurs familles.
Cerise sur le gâteau, la plupart de ces dirigeants bien que bénéficiant de sommes colossales, brillent par le non paiement d’impôts et la contribution de leur service rendu au budget de l’État demeure insignifiante.
À côté de cette situation, il est intriguant de constater que la majeur partie du personnel demeure dans des conditions salariales qui ne leur permettent pas de nouer les deux bouts du mois. Nombre de ces entreprises se retrouvent presque abandonnées au profit des dirigeants. Ce qui visiblement rend faible le rendement des agents et fonctionnaires de l’État.
Ce faisant, le premier ministre est appelé à fixer une détermination par décret, la limitation des avantages des mandataires publics ainsi que de renforcer les caractères pénales de toute infraction sur la procédure des marchés publics, auxquels s’adonnent à cœur joie certains d’entre eux.
Dans le cadre du redressement de ces entités du portefeuille, dont la plupart devenues de canards boiteux, cumulant des arriérés des salaires, le gouvernement est appelé à procéder de manière urgente à des nouvelles mises en place suivies du critère obligatoire en ordre d’importance, intégrité, compétence et bonne gouvernance.
La rédaction