Kinshasa, 07 juin 2021- L’inspection général des finances fait l’objet d’une somme d’accusations de la part des Présidents des conseils d’administration des entreprises publiques.
Ces mandataires ont dans un mémorandum remis au Premier ministre le 31 mai, dénoncé la présence prolongée de l’IGF dont les missions deviennent handicapantes de l’accomplissement des missions assignées aux PCA.
À travers leur démarche, ces mandataires sollicitent également réparation de ce qu’ils qualifient d’instruction unilatérale de l’IGF enjoignant ses inspecteurs de ne plus payer des avantages sociaux dont ils bénéficiaient.
“En décidant unilatéralement de retirer les avantages dus aux mandataires publics actifs et non actifs, l’IGF s’est arrogé un pouvoir qui ne lui est reconnu par aucun texte légal ni réglementaire”, soutiennent-ils.
Alors que l’IGF est monté au créneau pour fustiger ces avantages dits “illégaux”, ces mandataires soutiennent que la réforme initiée en 2008 par le Copiref n’étant pas encore achevée, les ministres de tutelle, poursuivent-ils, ont été chargéd d’agir en attendant le décret du gouvernement sur les avantages afférents.
De ce même mémo, les PCA affirment constater malheureusement une cogestion des entreprises publiques entre l’IGF et les directeurs généraux.
Pour eux cela ne relève ni de la mission moins encore de la compétence de l’IGF et qualifient cet acte de violation des textes régissant cet institution.
Cédric BEYA