Kinshasa, 31 juillet 2021- Après le manque du consensus entre les confessions religieuses sur la désignation du Président de la CENI, l’Association congolaise d’accès à la justice (Acaj) invite les églises à accepter les responsabilités d’un “éventuel et inacceptable” glissement du calendrier électoral.
Cette Ong de défense des droits de l’homme prévient que les scènes que livrent les confessions religieuses risquent d’impacter négativement l’élan de la démocratie en République Démocratique du Congo.
“Pour l’avenir de la démocratie en RD Congo, L’acaj prévient que les églises, indistinctement, devraient se tenir prêtes à assumer toutes les responsabilités politiques et historiques en cas d’un éventuel et inacceptable glissement du calendrier électoral”, prévient Georges Kapiamba.
Ainsi, elle dénonce les atermoiements injustifiés des confessions religieuses observés dans le processus de désignation du président de la CENI.
Pour cela, Acaj exprime son regret, de constater que “ceux qui prétendent être le phare de la société ne soient pas en mesure de s’accorder sur une question vitale”.
Avec ce manque de consensus, la machine devant lancer le processus électoral 2023 semble loin de fonctionner selon la nouvelle réforme effectuée à l’Assemblée nationale.
De l’autre côté aussi, plusieurs parties prenantes haussent le ton pour exiger la prise en compte des propositions des uns et autres pour garantir la transparence et la crédibilité des élections à venir.
Cédric BEYA