Kinshasa, 10 août 2021- Face à la dégradation du vivre ensemble, amplifiée par des faits et gestes des opportunistes aux agendas cachés de tous les bords, mettant en mal la cohésion nationale, le coordonnateur national de l’Union des Patriotes Républicains, (UPR), suggère au Chef de l’Etat, la nécessité de mettre sur pied une commission vérité et réconciliation afin de limiter les dégâts.
Il l’a fait part à travers une lettre ouverte, dans laquelle, il rappelle que cette commission fait partie des arriérés de recommandations issues notamment de la conférence nationale souveraine, ainsi que du dialogue inter-congolais de Sun-city.
En vue de la bonne marche de cette commission, Albert Boliko propose la désignation d’un médiateur étranger ainsi que de quatre personnalités congolaises, provenant des quatre aires linguistiques de la RDC, tous recrutés sur base des valeurs d’intégrité et moralité et jouissant d’une notoriété incontestable.
Pour lui, ce panel aura pour mission notamment de recevoir et examiner toute question soumise par dénonciation ou simple information et constituant une menace à la cohésion nationale ; de formuler des recommandations sous forme d’actions à mener ou décision à prendre en vue de promouvoir la cohésion nationale.
De même, renchéri-t-il, de sensibiliser la classe politique ainsi que les différentes couches sociales sur l’importance d’œuvrer pour la cohésion nationale et de mener la réflexion approfondie sur l’opportunité et les conditions de mise sur pied d’une Commission Vérité et Réconciliation.
Dans sa lettre ouverte, intitulée, “la nation se fissure, peu à peu, sauvez la cohésion nationale”, cet acteur politique estime que le Chef de l’Etat aura coupé l’herbe sous le pied des tireurs des ficelles qui, par
désinvolture, dit-il, “souhaitent semer la zizanie, mettre en mal l’unité nationale chèrement acquise et ainsi perturber votre mandat en assombrissant les meilleurs horizons que les congolaises et congolais aperçoivent grâce à votre leadership”.
Cédric BEYA
