Kinshasa, 13 août 2021- Le gouvernement central, représenté par le ministre de l’économie et celui du commerce extérieur et les représentants des sociétés d’importation ont signé, jeudi 12 août un protocole d’accord sur la baisse effective du prix des surgelés sur le marché congolais.
Ce compromis entre les deux parties a été trouvé après deux jours successifs des discussions, soit du 11 au 12 août.
D’une part, ces discussions ont permis au gouvernement de comprendre pourquoi les nouveaux prix annoncés depuis la neuvième réunion du conseil des ministres n’étaient toujours pas appliqués sur le marché.
Cela, les a poussé, d’autre part, à tenir compte des préoccupations des opérateurs économiques par rapport aux réalités des opérations d’importations.
Ce faisant, le ministre de l’économie a demandé aux responsables des principales sociétés importatrices de proposer les prix, en tenant compte de leurs vraies charges.
Après discussions, un procès verbal a été signé par les sociétés importatrices et le gouvernement, impliquant une baisse d’environ 30% par rapport aux prix actuels.
De leur côté, les opérateurs économiques ont salué l’aboutissement heureux de ces discussions avec le gouvernement. Ils estiment avoir fourni des efforts afin d’approcher le pouvoir d’achat de la population.
“La population doit retenir que nous avons trouvé un consensus après deux mois de discussions. Tout s’est bien passé. Nous faisons un effort pour approcher le pouvoir d’achat de la population. Cela n’a pas été facile, raison pour laquelle vous avez vu des réunions qui se sont succédées, mais aujourd’hui, nous avons fini par trouver un consensus avec le gouvernement”, a déclaré Donatien Tshimueneka, coordonnateur de la Société SOCIMEX.
Voici les prix de quelques produits de base importés :
– Cuisses de poulet (10Kg): 15.9 USD
– Poulet entier (10 Kg): 15.5 USD
– Côtes de porcs (10Kg): 16.8 USD
– Chinchards : 1.44 USD/Kg
Les importateurs des surgelés dont GFCO, SOCIMEX, AFF, EGAL et SOKIN se sont donc engagés à appliquer la nouvelle tarification en attendant une décision définitive du gouvernement sur les « prix justes ».
Cédric BEYA