Kinshasa, 18 août 2021 – Après Marcel Utembi, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’Kodia a reçu ce mardi 17 août, le groupe de six autres confessions religieuses conduit par le prophète Israël Dodo Kamba de l’ERC.
Le processus de désignation des animateurs de la commission électorale nationale indépendante (CENI) était au centre de cet entretien entre le speaker de la chambre basse du parlement et les chefs spirituels de l’Eglise de Réveil du Congo (ERC), de l’Eglise Kimbanguiste, des Eglises indépendantes, la Communauté Musulmane du Congo (COMICO), l’Eglise Orthodoxe et l’Armée du Salut.
Un délai de 48 heures est encore accordé aux leaders religieux pour un atterrissage en douceur.
Au sortir de l’audience, le représentant légal de l’ERC et porte-parole du groupe de six a fait cette mise au point :
“On n’est pas arrivé, depuis tout ce temps, à trouver une solution d’ensemble. Néanmoins on était déjà sur le point parce qu’une partie a regardé dans une direction, une autre dans l’autre direction. Et ça, je le dis depuis toujours, c’est un jeu démocratique. On n’est pas tous obligé de regarder dans la même direction sur une question. Il peut y avoir de divergences, mais ce qu’il faudrait craindre, c’est la division entre les chefs des confessions religieuses”.
Poursuivant, Israël Dodo Kamba a indiqué que : “les princes de l’Eglise travaillent en union dans la diversité. Ce qui constitue, à ses yeux, une richesse. Aussi longtemps que nous maintenons l’unité comme dans un corps, nous devons apprendre à respecter les avis partagés”.
Et puisque la CENCO et l’ECC veulent la réouverture des débats, les six autres confessions religieuses se disent aussi disposées à retourner à la table de discussions.
“Lorsqu’on nous demande de revenir sur la question, on n’est pas fâché pour ça, on retourne, on travaille et nous vous rassurons que nous continuerons à donner le meilleur de nous-mêmes pour que nous puissions terminer la question. Et nous sommes sur le point de le faire. L’opinion souffrira si on en arrive à des conflits entre nous. C’est une richesse que nous soyons d’opinions contraires, cela nous permet de faire jaillir la lumière”, a-t-il déclaré tout en rappelant qu’un seul procès-verbal avait été déposé en son temps et un rapport dans lequel il est écrit qu’un certain nombre de démarches ont été entreprises ensemble n’ont pas permis aux confessions religieuses de s’accorder par rapport à un choix qu’elles devaient opérer.
Makambo B.