Kinshasa, 23 août 2021- Jérôme Bonso, expert en matières électorales, accuse l’Assemblée nationale d’avoir à dessein, proposé une autre formule concernant la désignation du président de la CENI, au lieu de s’en tenir à l’innovation apportée dans la proposition de l’ancien député national Christophe Lutundula.
Au cours d’une émission dans une radio de la place, le président de la Ligue nationale des élections libres et transparentes (Linelit), a indiqué que le blocage observé jusqu’ici n’aurait pas eu lieu, si le parlement avait maintenu selon la loi Lutundula que les 15 membres désignés par les trois parties prenantes à savoir la majorité, l’opposition et la société civile se choisissent seules leur président.
Jérôme Bonso soutient qu’il a travaillé parmi les experts aux côtés de l’actuel ministre des affaires étrangères, alors député, pour cette proposition afin d’éviter le conflit d’intérêt qui se crée actuellement avec des politiques qui, dit-il, pour certains, influencent le choix du président de la CENI.
Sinon, il révèle que suivant cette proposition de loi, il était prévu d’attribuer la fonction de président de la CENI à la composante société civile, sans y mettre une incise sur une quelconque composante.
Cédric BEYA