Kinshasa, 28 août 2021- L’Église du Christ au Congo (ECC) invite le gouvernement de la RDC et la communauté internationale à considérer la catastrophe écologique qui frappe les rivières Tshikapa et Kasaï, depuis le mois de juillet, comme une situation d’urgence.
A travers un communiqué signé ce samedi par le Révérend Bokundoa, l’ECC dans son programme « Sauvegarde de la Création de la CJPSC », l’ECC exprime ses inquiètudes de constater que les mesures concrètes tardent à se formaliser et s’exécuter en mode urgence quant à ce.
Ce faisant, elle rappelle qu’au-delà des conséquences écologiques, le social des populations dont la survie dépend des activités de pêche et autres qui y sont exercées est fortement menacé.
Pour cela, elle appelle à des enquêtes sérieuses pour, d’une part en évaluer les impacts environnementaux, socio-économiques, sanitaires et humanitaires, et d’autre part, établir les responsabilités de toute personne physique ou morale qui en serait l’auteur en vertu du principe Pollueur- Payeur.
Dans le même ordre d’idées, l’ECC recommande incessamment l’envoi sans délai d’une délégation gouvernementale composée des experts du ministère de l’environnement et développement durable et
indépendant pour aller palper du doigt les réalités sur terrain.
Mais aussi, la constitution d’une mission parlementaire devant travailler en parallèle avec le gouvernement, en vue de contrôler et évaluer les actions qui seront menées par ce dernier.
De son côté, elle se dit prête à déployer ses équipes de Justice, Paix et Sauvegarde de la Création sur terrain pour accompagner les efforts du Gouvernement congolais.
A en croire l’ECC, cela va de la dignité de “notre Pays et de l’affermissement de sa souveraineté quand il sait intervenir avec promptitude face aux différents drames de tous ordres qui frappent sa population et interviennent sur son territoire”, conclut le révérend Bokundoa.
Cédric BEYA