Kinshasa, 1er septembre 2021- La chargée d’études, et responsable du projet de la ligne verte au sein de l’APLTP, Sabrina Bakongola a clôturé, mardi 31 août à Lubumbashi, au nom de sa coordonnatrice Cecille Meta, la session de formation des acteurs de première ligne sur la lutte contre la traite des personnes.
Dans son mot de clôture, Sabrina Bakongola a salué l’engagement du Président de la République dans la lutte contre la traite des personnes en RDC. Ce, avant d’exhorter les participants à la pratique des connaissances acquises dans la formation, afin de protéger les victimes et témoins de ce fleau.
A l’en croire, dans les provinces de l’ancien Katanga, dont Lualaba, Haut-Katanga, Tanganyika et Haut-Lomami, la traite des personnes se caractérise entre autres, par l’utilisation des enfants et femmes dans des mines artisanales. Aussi, ajoute-t-elle, par les enlèvements d’enfants et adultes pour la vente d’organes ou leur exploitation sexuelle ou domestique, à travers le monde, ainsi que la mendicité forcée.
Une situation alarmante pour laquelle, elle a invité les participants à cette session de formation de trois jours, à s’impliquer pour mettre fin à cette pratique qui est une forme d’atteinte aux droits humains.
Débutée le 28 août dernier, cette session sera suivie d’autres formations spécifiques relatives à la catégorie des participants, annonce-t-elle.
Et de conclure que les participants à celle-ci, serviront désormais de points focaux pour la mise à jour des données de l’APLTP quant à la problématique de la traite en RDC.
Manassé DIBWA