Kinshasa, 11 septembre 2021- Le conseil des ministres a adopté, au cours de sa 19e réunion tenue vendredi 11 septembre, l’avant-projet de loi de finances rectificatif 2021, ainsi que l’avant-projet de la loi de finances exercice 2022, chiffré à 10 milliards de dollars américains.
Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le ministre du budget qui a présenté cet avant-projet, a indiqué un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au budget de l’an 2021.
“L’avant-projet de la Loi de finances pour l’exercice 2022, contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.682,6 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 milliards de FC”, a indiqué Patrick Muyaya, dans son compte-rendu.
A en croire le ministre, ce budget consacre des priorités dans le domaine sécuritaire politique, dont le recensement et les élections.
Il s’agit donc de “la pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière, et la couverture des frais d’assurance ; le recrutement dans la Police Nationale Congolaise et la mise à la retraite des éléments fin carrière ; l’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ; la préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023”, précise-t-il.
Pour cela, le ministre a recommandé le relèvement du niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ; ainsi que la maitrise des effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale.
Il a en outre insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire, en adoptant quelques mesures dont la réduction du train de vie des Institutions, notamment par la revue des montants alloués
aux Institutions et Ministères au titre de fonctionnement mensuel. Ce, en les alignant aux crédits budgétaires votés et la rationalisation de la gestion des investissements publics.
Cédric BEYA