Kinshasa, 14 septembre 2021- Alors que la marche de Lamuka est interdite à Kinshasa, sa saisine à la Cour pénale internationale (CPI) est également critiquée par Franck Kalolo, coordonateur national du centre de réflexion juridique de la lutte contre l’impunité, (CRJLI).
Pour ce juriste, cette plateforme politique, aile Muzito et Fayulu confond ses émotions à une procédure juridique. Ce, avant d’envoyer les membres de cette plateforme de l’opposition politique congolaise d’aller consulter les statuts de Rome.
“J’ai comme l’impression que Lamuka est en train de confondre ses émotions à une procédure de droit. La CPI ne juge pas les manifestations organisées dans un pays, pourquoi ces gens ne peuvent pas consulter les statuts de Rome, et savoir les attributions de la CPI?”, s’interroge-t-il.
Par ailleurs, il prédit la fin de Lamuka qui pour lui, demeure une structure informelle et non juridique. Et d’ajouter, qu’ils entretiennent une confusion sur la compétence des organisateurs de cette marche.
“La date du 15 septembre est une date qui va enterrer Lamuka, elle est une structure informelle, non juridique. On se pose la question si cette marche est organisée par une plateforme qui n’est pas reconnue par la loi, qui n’a pas de fondement juridique ou c’est une marche organisée par Ecide et Nouvel élan. Nous devons avoir des précisions”.
Selon lui, cette marche est inopportune dans le sens où, indique-t-il, elle amène les gens au tribalisme, suivant les messages de quelques militants de Lamuka ou de deux leaders de cette aile dur.
Cédric BEYA