Kinshasa, 15 septembre 2021- Toujours dans son allocution au cours de l’ouverture de la session ordinaire de septembre, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que ladite session est essentiellement budgétaire. Ainsi, la priorité sera accordée à l’examen et vote du projet de loi de finances de l’exercice 2022.
Néanmoins, Christophe Mboso subordonne cet examen et vote à l’examen du projet de loi de finances de l’année en cours au vote préalable de la loi portant reddition des comptes pour l’exercice clos.
Le speaker de la chambre basse du Parlement s’est, par ailleurs, félicité du fait que l’examen du projet de loi de finances de l’exercice 2022 va intervenir dans un contexte de stabilité des principaux indicateurs du cadre macroéconomique tel que décrit en août 2021 par le Comité politique monétaire de la BCC.
“De même, l’Assemblée nationale exhorte le gouvernement à prévoir dans le projet de loi de finances de l’exercice 2022 des ressources suffisantes pour le financement des projets à impact rapide sur la production interne des denrées alimentaires de consommation courante et leur acheminement vers les centres de consommation afin d’économiser les devises affectées à l’importation de ces denrées alimentaires”, dixit Mboso.
Poursuivant, il affirme que l’Assemblée nationale, à ce sujet, souhaite que ce projet de budget soit pro-social pour permettre au peuple congolais de jouir concrètement des promesses que lui a faites le président de la République dans son discours d’investiture et aussi pour la matérialisation du programme sur base duquel l’Assemblée national a investi le gouvernement.
S’agissant de la gestion du secteur des ressources naturelles, Mboso relève une situation désastreuse dans le domaine des ressources minières, où il identifie une situation qui frise la fraude. La représentation nationale exhorte le gouvernement de régulariser le statut des titres miniers et l’encourage à déchoir ou à retirer, dans le respect du code minier, le droit minier aux exploitants véreux, afin de permettre aux nouveaux investisseurs d’occuper le même titre et à augmenter d’ardeur pour la vérification des preuves de paiement des impôts, droits, taxes et redevances pour chaque permis minier.
Pour ce faire, l’Assemblée nationale entend mettre sur pied une commission d’enquête chargée d’auditer le CAMI et d’évaluer sur le terrain les dates d’acquisition et d’expiration des titres miniers ainsi que les droits revenant à l’Etat pour augmenter les recettes du pays ainsi inscrire la gestion de ces ressources dans une perspective de développement durable au profit des générations présentes et futures.
Makambo B.