Kinshasa, 21 Septembre 2021 – Le contenu de la loi sportive promulguée en 2011 par le Chef de l’État a mis le chaud, après l’annonce de la candidature à sa propre succession, d’Amos Mbayo à la présidence du Comité Olympique Congolais.
Selon les dires de cette loi, la limite de nombre d’années de règne d’un dirigeant d’une entité sportive est limitée à 8 ans, alors que l’article 30, celui évoquant le mandat, stipule qu’il va jusqu’à 4 ans, sans indiquer le nombre de renouvellement.
Y a-t-il contradiction entre la loi sportive de 2011 et l’article 30 de mandat ?
Barthélémy Okito, secrétaire général aux sports a mis au claire cette situation.
“L’ exposé de motif de la loi clarifie en disant que le mandat est de 8 ans au maximum pour un animateur d’une entité sportive, et l’article 30 parle de 4 ans renouvelable. Tout le monde est mis au défis, même aux archives du Sénat ou de l’Assemblée nationale, il y a le procès-verbal de la commission Piper qui explicite chaque article. Quand vous lirez, vous verrez que le mandat est de 4 ans renouvelable une fois.”
Avant d’ajouter : “Ça sera difficile pour ceux qui veulent violer ces lois, parce que nous sommes dans un état de droit et en plus c’est la commission qui va valider”.
A quelques semaines des élections prévues au COC, le 14 octobre, Amos Mbayo se présente comme un candidat qui est en voie de briguer un 3ème mandat.
Roland MAKIESE