Kinshasa, 04 octobre 2021- Il y a 8 ans, jour pour jour, depuis que la région de Beni (Nord-Kivu) a enregistré ses premiers massacres des civils. A cette date, soit le 02 octobre 2014, les hommes inconnus qui seront plus tard identifiés comme des rebelles d’Allied Démocratic Forces (ADF), vont faire leur premier assaut à Kokola et tuer plusieurs civils. Ce, sans compter plusieurs autres porté-disparus et des maisons incendiées.
Huit ans après, la convention pour le respect des droits humains (CRDH), parle de plus de 3.000 personnes déjà égorgées et plusieurs autres porté-disparues.
Cette ONG appelle à l’instauration de l’autorité de l’État dans cette région en proie de l’insécurité, pendant cette période d’urgence sécuritaire.
Cependant 8 ans après, les acteurs politiques et de la société civile ne cessent de crier contre cette situation et proposent des solutions.
C’est à l’exemple de la société civile du Congo (SOCICO), qui parle d’un bilan mitigé des opérations pendant toutes ces années. Elle propose le volet diplomatique au gouvernement congolais, pour mettre fin à cette situation des massacres à Beni, a dit Amani Kasika, son coordonnateur.
A l’occasion de cette commémoration, la société civile, coordination urbaine de Butembo, a organisé un culte de prière en faveur du retour de la paix à Béni et Ituri, samedi dernier. A la même occasion, les forces vives ont lancé la campagne de collecte des fonds en faveur des déplacés de guerre ; rescapés des massacres.
Roger KAKULIRAHI