Kinshasa, 21 octobre 2021- Évaluant le bilan à mi-parcours de la RDC à la tête de l’Union africaine, le coordonnateur du panel des accompagnateurs du Président de la République à l’Union Africaine, le Professeur Alphonse Ntumba Luaba a déclaré que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a permis au pays de sortir de son effacement.
Il s’est exprimé mercredi 20 octobre, au cours d’un briefing avec la presse, organisé par le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya, au sein de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
A en croire le coordonnateur du panel, le passage du Président de la RDC à la tête de cette institution africaine a apporté un grand bénéfice au pays, notamment en termes de sa visibilité sur l’échiquier mondial.
“Le bilan à mi-parcours de la présidence à la tête de l’Union Africaine est positif. Il a sorti la RDC de son effacement. Le pays souffrait de l’éclipse. Depuis 1967, année de l’inauguration de la Cité de l’OUA et de l’Échangeur, c’est maintenant que le pays a plus d’une grande visibilité sur l’échiquier international. La RDC est devenue aujourd’hui la solution aux problèmes des autres pays africains”, a-t-il dit.
Par ailleurs, le professeur Ntumba Luaba a fait savoir que Félix Tshisekedi a relevé quelques grands défis colossaux, au cours de son mandat. Ce, en mettant en place 9 piliers prioritaires de développement de l’Afrique.
Il s’agit notamment de : “soutenir une Afrique en paix durable et en sécurité renforcée ; 0oursuivre le programme de l’Union Africaine dénommé “frontière de l’Union Africaine” ; poursuivre et soutenir l’édification de la zone de libre-échange continental ; mettre au cœur la construction du grand Inga au bénéfice de l’industrialisation africaine”.
De même que de “réaliser une Afrique performante par le développement de son capital humain, notamment la jeunesse ; de promouvoir une communauté panafricaine consciente de son histoire, de son potentiel artistique et de la richesse de son patrimoine culturel ; d’organiser une concertation panafricaine avec une réunion des ministres de la Culture sur les musées en Afrique ».
Aussi, de “coordonner ou harmoniser la problématique de la restitution des œuvres d’art africaines ; de renforcer la bonne gouvernance, la primauté du droit : la coopération judiciaire, la lutte contre la corruption ; et soutenir une Afrique engagée dans la lutte contre le changement climatique”.
Cédric BEYA