Kinshasa, 22 Octobre 2021- Le Porte-parole du gouvernement de l’Union sacrée de la nation, Patrick Muyaya a affirmé par rapport à la position exprimée par le leader d’Ensemble pour la République sur la question de la CENI, qu’au sein du gouvernement où siège également ses membres, le climat de travail demeure imperturbable.
Dans un briefing avec la presse organisé jeudi 22 octobre, le ministre de la communication et médias a indiqué qu’ils suivent le mot du Premier ministre qui les a invité au dépassement de soi, et à la transcendance. Ce, afin de répondre aux attentes de la population pour lesquelles, ils ont été désignés.
“Vous parlez d’Ensemble, je ne voudrais pas allez dans les positions politiques […] Ce que moi je peux vous dire, ce que nous, au niveau du gouvernement, nous travaillons sans intérêt partisan. Ce n’est pas la politique politicienne qui s’applique au gouvernement. Et vous regardez aujourd’hui, les ministres phares qui sont au gouvernement, il ya un VPM qui est d’Ensemble et l’autre du MLC et depuis que nous sommes là, il y a 5 mois et vous voyez il n’y a aucune crise au niveau du gouvernement, et le dernier sondage montre ce que nous sommes et que le pays est sur la bonne voie”, a dit Muyaya.
Ce faisant, il a soutenu que la question sur le débat actuel autour de la CENI, n’a pas encore été débattue au sein du gouvernement ; tant bien même qu’il revient de la responsabilité du Chef de l’Etat de prendre position sur le rapport qui lui a été remis par l’Assemblée nationale.
Toutefois, le porte-parole du gouvernement assure qu’ils sont prêts avec les moyens pour accompagner la CENI. Ce, avant de regretter que malgré le temps supplémentaire accordé au confessions religieuses, ces derniers ne sont toujours pas arrivées à s’entendre.
“Est-ce qu’aujourd’hui, cette question illustre la profonde crise dans laquelle le pays de trouve. Si les hommes de Dieu qui nous prêchent la transcendance, la patience, la tolérance, pendant autant de temps ne s’entendent pas sur une question, seront-elles en mesure de s’entendre demain ? Combien de temps prendront-elles pour s’entendre. Entre-temps, les délais vont courir et c’est nous les membres du gouvernement à la fin de la journée, qui seront taxés de responsables de choses que nous n’avons pas suivi”, a déploré Patrick Muyaya.
Pour lui, la question électorale est une affaire où toutes les parties prenantes, les citoyens ont le moyen de contrôler. Ainsi, il rassure qu’au moment venu, il donnera la position officielle du gouvernement, au vu du temps déjà écoulé car pour eux, ils comptent effectivement s’assumer devant le peuple en organisant ces élections.
Cédric BEYA