Kinshasa, 23 Octobre 2021- L’inspecteur général, Chef de service de l’inspection générale des finances, Jules Alingete a balayé d’un revers de la main, les explications allant dans le sens de faire croire à l’opinion que le dépassement budgétaire, surtout celui enregistré à la présidence de la République, serait un détournement ou acte de mauvaise gestion.
Au cours d’un briefing organisé ce samedi par le ministre de la communication et des médias, Jules Alingete a indiqué que le dépassement budgétaire arrive au moment de paiement en procédure d’urgence, lorsqu’il s’agit de résoudre des impératifs de la dépense publique.
“Donc, il ne faut pas faire croire aux gens que le dépassement c’est un détournement, ou le dépassement est une mauvaise gestion, faux. Un budget parfois lorsque vous allez terminer le budget, vous pouvez avoir exécuté à 100% ou à moins de 100%. Il y a des rubriques parfois où on exécute au-delà. Et parfois ces dépassements sont nécessaires et sont exigés par les impératifs que les dépenses ont exigé, que ça puisse se faire”, a-t-il dit.
A en croire le flic des finances publiques, après l’opération d’un tel acte, des contrôles sont effectués qui retracent la destination de l’affection, ainsi que la dépense engagée.
“La dépense, nous vérifions cela, là où il y a de dépassement, vous pouvez vérifier et vous allez voir qu’on a financé telle histoire, on a fait telle histoire. Et vous vérifier tout est en ordre”, a ajouté l’IGF Alingete.
Toutefois, il a reconnu que ces cas apparaissent justement par manque de respect de la procédure budgétaire. Et aussi dit-il, malheureusement qu’au moment d’harmonisation, le ministère des finances ne communique parfois pas au budget devant autoriser la liquidation.
Cédric BEYA
