Kinshasa, 28 octobre 2021- Une délégation des étudiants et médecins originaires des universités frappées par la mesure d’interdiction du fonctionnement des facultés de Médecine pour non viabilité, vient de déposer ce jeudi auprès de la questeure de la chambre basse du Parlement, un mémo relatif à leurs revendications.
Composée des étudiants ainsi que d’un échantillon des médecins, dont la prestation de serment est bloqué il y a plus de 10 ans pour certains, cette délégation de plus de 600 personnes qui a investi le parlement dans l’avant-midi de ce jeudi, est venue présenter leurs désidératas aux parlementaires.
A leur arrivée, elle a été reçue par la questeure de l’Assemblée nationale, auprès de qui elle a déposé un mémo de 4 pages, sollicitant entre autre un moratoire de deux ans pour chaque institution frappée par la décision ; le temps de se conformer aux normes, à défaut de la fermeture totale.
Aussi, l’organisation, par l’ordre des médecins, de la prestation de serment de 800 impétrants qui sont bloqués, alors que tous les frais administratifs de l’ordre de 140 dollars américains ont été payés par chacun d’eux.
En plus de ces revendications coulées dans le mémo, la délégation des étudiants et médecins lésés sollicite également l’alignement dans l’ordre du jour du parlement, de la question orale avec débat adressée au Ministre de l’ESU par le député national Bernard Kayumba.
Pour rappel, cela va faire plus d’un mois depuis que le Ministre Muhindo Nzangi a décidé de la fermeture des facultés de Médecine dans certaines universités du pays pour non viabilité.
Une décision jugée brusque par les ressortissants des universités frappées, qui estiment n’avoir été au courant d’aucune démarche du Ministre, allant dans ce sens.
D’où, leur plaidoirie pour solliciter un moratoire avant l’application de la mesure.
Manassé DIBWA
