Kinshasa, 28 octobre 2021- Interdit de quitter le pays (RDC), Christophe Grobler, gérant de la société sud-africaine Africom, qui comparaît comme prévenu procès Bukanga Lonzo, a été arrêté la nuit de mercredi 27 octobre à l’aéroport International de N’djili.
A en croire une source à N’djili, ce sujet sud-africain voulait fuir sous une fausse identité, alors qu’il “ne doit pas quitter le territoire national”
Pour un des avocats de Christophe Grobler, les services qui l’ont détenu doivent donner la vraie raison, car : “notre client est venu se présenter librement devant les juges parce qu’il a des explications à fournir, mais aussi parfois des prétentions et qu’à ce niveau il est totalement disposé à collaborer avec la justice et qu’il n’entend absolument pas s’en soustraire”.
Me Jean-Claude Tshilumbayi affirmé en outre que son client a affiché sa collaboration avec la justice en répondant lui-même à la citation à prévenu irrégulièrement signifiée.
“Il est venu de lui-même de l’Afrique du Sud. Nous l’avons encouragé à faciliter le travail de la justice et à venir se présenter. Il est venu de lui-même bien qu’à un moment donné, il y avait lieu d’estimer que sa signification n’était pas régulière. Il a vu l’acte de citation à prévenu dans les réseaux sociaux. Il a décidé de venir affronter la justice, de venir présenter sa version des faits et ses prétentions, entre autres, à l’endroit de la République”, a-t-il indiqué.
Poursuivant, il se dit surpris d’apprendre qu’il y a des restrictions contre son client.
“Nous n’avons pas été informés d’une quelconque restriction à son encontre par rapport au renvoi de l’audience au 8 novembre. Nous attendons de voir ce que les services vont nous dire à cet effet mais il est pour nous nécessaire d’abord de savoir qu’est-ce qu’on lui reproche… Il appartient à la Cour de décider de ces restrictions et non à d’autres servicees”, a-t-il ajouté.
Rappelons que le procès Bukanga-Lonzo était ouvert le 25 octobre, et vite renvoyé au 8 novembre, en vue de permettre à la Haute Cour de trouver un interprète pour le gérant de la société Africom qui ne parle que ”anglais”.
Makambo B.