Kinshasa, 30 octobre 2021- Le Chef du gouvernement Sama Lukonde a effectué une visite surprise aux participants des assises de Mbuela lodje, à Kisantu, avant de se rendre à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central dans le cadre d’une visite officielle.
Il était porteur d’un message du Chef du l’Etat aux différents délégués syndicaux des enseignants qui prennent part à la commission paritaire, aux côtés de délégués du gouvernement central.
Ce faisant, le Premier ministre a indiqué que l’enseignement figure parmi les instructions du Président de la République, quant aux axes prioritaires de son gouvernement dont le secteur de l’éducation.
“Sans l’instruction, il n’est pas possible d’envisager un quelconque avenir dans notre pays. La gratuité de l’enseignement ne peut être effective qu’avec la participation et la collaboration de tous les partenaires. Cette démarche doit être permanente afin de nous permettre de réussir à travers le dialogue pour l’intérêt de la nation”, a déclaré Sama Lukonde.
Pour cela, il a remercié les différents participants pour l’intérêt accordé à ce secteur, mais aussi n’a pas manqué de valoriser le métier de l’enseignant congolais qui joue un rôle important dans le secteur de l’éducation.
Bien avant cela, le ministre de l’Epst Tony Mwaba a rassuré aux délégués syndicaux la détermination du gouvernement à atterrir en douceur avec ces assises, qui visent aussi l’amélioration des conditions socio-professionnelles des enseignants.
Pour y arriver, il a rappellé que la reprise de ces concertations va permettre d’évaluer les engagements pris par le gouvernement, et d’en proposer des pistes de solutions concrètes qui permettront d’harmoniser le partenariat avec le ban syndical.
Cette évaluation soutient-il,
tournera autour des engagements pris dans le passé, dans la politique de la continuité sur les revendications des enseignants, en rapport avec le deuxième pallier de Bibwa ainsi que quelques problèmes spécifiques relatifs .
Pour clôturer, Tony Mwaba a également loué le sens de patriotisme des groupes syndicaux qui ont décidé de la suspension de la grève, en vue de sauver l’année scolaire et barrer la route à tous les tireurs des ficelles.
Cédric BEYA