Kananga, 14 novembre 2021- Les militants de la plateforme Lamuka qui ont tenté de marcher samedi 13 novembre, dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central ont été dispersés sous les coups des projectiles.
Partis du rond point notre Dame sous les encadrements des éléments de la police nationale congolaise (PNC), les partisans de la plateforme cher à Martin Fayulu n’ont pas pu atteindre leur lieu de chute à savoir le terrain Saint Luc.
Les manifestants ont fait face à une répression violente de la part des personnes identifiées comme des partisans de l’UDPS mais aussi des motocyclistes sur l’avenue Lulua à sa jonction avec celle de Muhona dans la ville de Kananga.
Élie Mputu Kayeke Président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et développement (ECidé) dresse le bilan de quatre personnes blessées dont trois militants et un policier mais aussi d’autres biens du parti ravis.
“Les miliciens de l’UDPS instrumentalisés par leurs pères, ils nous ont ravi beaucoup de biens du parti entre autres les téléphones, tous les drapeaux de notre cher parti ECidé, tous les calicots, trois personnes blessées et un policier policier blessé”, déclaré Élie Mputu Kayeke Président fédéral de l’Ecidé au Kasaï central.
Et de poursuivre : “Allez-y comprendre, est-ce que nous sommes dans une démocratie dont avait parlé Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba? Nous continuons avec notre lutte et il n’existe pas l’autorité de l’État à Kananga surtout que tous les actes posés par les miliciens de l’UDPS sous l’oeil impuissant des éléments de la police qui ont pris aussi le risque de nous protéger, mais chose grave, aucun milicien n’a été arrêté. Nous avons milité pour la bonne démocratie dans ce pays mais maintenant ça devient plus pire que hier”, a déploré le président Fédéral de l’Ecidé.
La marche organisée par la plateforme Lamuka avait entre autres pour objectif d’exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante (CENI), demander la suppression de la taxe RAM et dire non au glissement et à la fraude électorale.
David Saveur MIKOBI