Kinshasa, 15 novembre 2021- La clôture, le week-end dernier de la 26è Conférence des Parties sur le changement climatique, a été marquée par la signature, par les délégués des différents gouvernements, d’un “pacte environnemental” renforçant l’ambition dans trois piliers de l’action collective pour le climat.
“Pacte Climatique” de sa dénomination, cet engagement traduit le compromis trouvé entre les gouvernements de la planète en vue de maintenir un équilibre entre les intérêts et les aspirations de près de 200 Parties aux principaux instruments du régime international qui régit les efforts mondiaux contre le changement climatique.
Ce pacte se veut un mécanisme tourné essentiellement vers l’adaptation. Dans ce sens, un programme de travail pour définir l’objectif mondial d’adaptation, a été élaboré ; lequel programme identifiera les besoins collectifs et les solutions à la crise climatique qui affecte déjà de nombreux pays.
Il s’est remarqué, toujours en marge de la clôture de cette Cop26, un consensus sur la nécessité de continuer à accroître le soutien aux pays en développement, par le fait du devoir d’honorer l’engagement réaffirmé de fournir 100 milliards de dollars par an à ces derniers.
Motif de satisfaction pour le Président désigné de la COP26, Alok Sharma, qui a appelé les parties prenantes à l’action concrète.
“Nous pouvons maintenant affirmer avec crédibilité que nous avons maintenu 1,5 degré en vie. Mais son objectif est faible et il ne survivra que si nous tenons nos promesses et traduisons nos engagements en actions rapides”, a-t-il déclaré.
Manassé DIBWA
