Kinshasa, 29 Novembre 2021 – Selon Charles Mbuya, journaliste de nationalité congolaise de la société Canal plus, le rapatriement à Kinshasa de la dépouille mortelle du père de Guelord Kanga, William Kanga Masamuna, ne justifie aucune preuve pour que la fédération congolaise de football association (Fecofa) relance cette affaire contre le Gabon à la CAF.
“Laissez moi vous dire que la dépouille mortelle du regretté disparu ne constitue pas un élément nouveau ou une preuve suffisante pour établir la établir la matérialité de la falsification de l’identité du joueur (la demande de passeport congolais du père et la supposée carte d’électeur de Guelord Kanga n’avaient pas été jugés comme des preuves suffisantes)”, a réagi le journaliste congolais.
Et d’ajouter : “La Fecofa n’a pas été capable d’apporter des éléments probants pour étayer sa plainte (Pas d’acte de naissance ou passeport congolais du joueur n’ont été fourni par la partie accusatrice, pas inscrit dans le système de la CAF avec une identité congolaise )”.
Mort le 12 Novembre en Serbie, le corps sans vie du père du joueur supposé de nationalité gabonaise, Guelord Kanga, sera porté en terre congolaise dans les prochains jours comme l’exige la tradition dans la province du Kongo-Central en République démocratique du Congo.
Déjà, son rapatriement à Kinshasa s’est effectué samedi 27 novembre 2021 et la dépouille a été directement gardée à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.
Il sied de relever que la Fecofa avait accusé sa consoeur gabonaise à la CAF juste après son élimination à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), d’avoir falsifié les documents du joueur Guelord Kanga. La Fecofa n’avait pas pu démontrer que le joueur était de nationalité congolaise et répondant au nom de Guelord Kiaku Kiaku Kiangani, au lieu de Guelord Kanga Kaku, née à Oyem au Gabon comme l’avait prouvé la Fegafoot.
Cette affaire de double nationalité qui a bougé la sphère footballistique, avait été conclue en faveur du Gabon, faute des preuves de la Fecofa prouvant sa plainte.
Roland MAKIESE