Kinshasa, 03 novembre 2021- Le député national Nsingi Pululu innove avec une nouvelle proposition de loi, allant dans le sens de renforcer la précédente loi “Tshiani” (nom de son auteur), recalée à l’Assemblée nationale. Celle-ci était exclusivement consacrée au verrouillage de certains postes politiques seulement aux compétiteurs nés de père et de mère congolais.
Avec cette nouvelle proposition, déposée ce vendredi, au bureau de l’Assemblée nationale, l’élu de la circonscription de Funa, à Kinshasa, indique que sa démarche vise à “éviter des stagiaires au sommet de l’État”.
Pour lui, le candidat à la présidence de la République, en plus d’être né de père et de mère congolais, doit également avoir servi le pays comme député national ou sénateur.
Il souhaite la même chose pour tout candidat qui compte accéder à la fonction de sénateur. Ici, il ramène la fonction élective d’accession jusqu’à celle du député provincial.
L’auteur de cette proposition insinue que puisque que cette chambre est consacrée à faire la seconde lecture, il faudrait qu’elle soit habilitée au moins des parlementaires qui ont exercé la première lecture dans les chambres inférieures.
A ce stade, il revient de la responsabilité de l’Assemblée nationale d’examiner toutes les propositions afin de doter le pays de la nouvelle loi électorale pour les joutes de 2023 qui pointent à l’horizon.
Cédric BEYA