Kinshasa, 10 décembre 2021- Dans quelques jours, soit, le 13 décembre, l’UNESCO va devoir certifier l’inscription de la musique congolaise, particulièrement la “Rumba”, dans son patrimoine culturel immatériel mondial.
L’annonce a été faite par la ministre de la culture jeudi 09 décembre, au cours d’un briefing consacré à la rumba congolaise, organisé par son collègue des médias, Patrick Muyaya.
Satisfaite par ce mérite qui permet désormais de reconnaître la paternité de la Rumba, à la RDC, Catherine Katumbu Furaha a salué le travail réalisé par ses prédécesseurs, mais surtout l’honneur qui lui revient d’être arrivée aux affaires lors de l’aboutissement de ce projet.
“Je ne peux pas manquer de reconnaître le travail abattu par mes prédécesseurs, je suis arrivée aux affaires, c’était en avril 2021, quand il y avait un grand travail qui a commencé, j’ai vu plusieurs prédécesseurs qui ont travaillé sur le dossier, et lorsque j’arrive, c’est l’aboutissement du dossier. Pour moi, c’est vraiment un honneur, un prestige, c’est un succès que moi je vienne lorsque les choses évoluent”, a-t-elle dit sa reconnaissance.
En même temps, elle a salué le comité national et technique qui a travaillé sur le montage du dossier jusqu’à présenter la candidature de la Rumba congolaise devant cette instance.
Aussi, elle a remercié l’Unesco qui a bien accepté de valider l’inscription de la Rumba congolaise comme son patrimoine immatériel.
Par ailleurs, la patronne de la culture, arts et patrimoine congolais a indiqué qu’à l’occasion de cette consécration, la RDC prévoit d’organiser plusieurs activités sur place au pays, notamment des concerts, des conférences, mais aussi voir dans quelle manière insérer la Rumba dans les écoles et universités.
Pour elle, cette Rumba qui tire ses origines en RDC, plus précisément à Nsiafumu, dans le Kongo-central, à la place des esclaves, est une musique qui est d’une grande valeur moralisante.
“La rumba, c’est une valeur, c’est cette musique de la morale, de la positivité, il y en a ceux qui appellent la Rumba la musique de la grandeur. C’est une musique qui essaie de mettre la valeur humaine dans l’espace de tout le monde”,
Pour garder ce côté morale, elle a fait savoir que dans le programme du gouvernement, un travail est en train de se réaliser afin de mettre en place l’Office de l’éthique national devant être chargé de faire l’éducation, la sensibilisation afin d’amener les artistes à mettre la morale dans toutes leurs œuvres.
Cédric BEYA
