Matadi, 05 janvier 2022- D’après le porte-parole de la société civile de Mbanza-Ngungu, Matondo Pierre, outre le nombre de ces cas, il y a d’autres qui n’ont jamais été carrément dénoncés.
Selon des témoignages des rescapés, toutes ces attaques des coupeurs de route sur la nationale numéro 1 interviennent souvent après 21 heures.
Les axes les plus dangereux sont situés entre Mbanza-Ngungu et Kolofuma ou encore sur la montagne de Nzeze et aussi vers la montagne de Bangu. L’axe Kasangulu/Kinshasa est aussi l’un des coins où ces criminels agissent.
Ces assassins jettent des grosses pierres sur la nationale numéro 1. Ils bloquent les véhicules en tirant des coups feux ; envahissent la zone avec des armes de guerre ; dépouillent tout téléphone portable, bijoux, valises, colis…
Enfin, ils pillent tout en se jetant dans la grande forêt ou s’infiltrent dans les savanes et s’enfuient.
Selon Pierre Matondo de la société civile de Mbanza-Ngungu, la police n’arrive toujours pas à faire cesser cette criminalité qui s’accroit sur cette voie principale de la RDC.
“Aujourd’hui pour voyager sur la route Matadi/Kinshasa sur 360 Kilomètres, il faut le faire pendant la journée. La nuit, c’est s’exposer à cette criminalité organisée. A ce jour, ça fait 3 ans depuis que ces attaques à mains armées des criminels a pris de l’ampleur sur cette route. Le vice premier ministre, ministre de l’intérieur Daniel Aselo avait évoqué cela lors de son passage à la prison de Matadi où il y a eu évasion des prisonniers”, dit-il.
Des bus entiers sont pillés
Il y a urgence pour lutter contre ce crime. La société civile de Mbanza-Ngungu demande aux victimes de dénoncer pour également participer à la lutte. Lors d’un échange avec dépêche.cd, un officier de la Police Nationale Congolaise de Matadi a déclaré qu’il faut que l’Etat mette des moyens pour permettre à la police de mettre fin à ces attaques.
Guy Roger NYAMPALA
