Kinshasa, 13 janvier 2022- “soldat akufaka na soni te”, cet adage qui s’explique comme “la honte n’a pas sa place au sein de l’armée”, et un “militaire ne digère pas la honte”, a été vécu dans la soirée de mercredi 12 janvier à Kinshasa dans la résidence du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.
Semblable à un film, mais c’est une descente musclée de la Garde Républicaine (GR), chargée de la sécurité du président de la République, qui a été menée à Kingabwa chez Kabund, alors qu’il était absent. Évènement qui intervient après l’humiliation d’un élément de la GR par la garde rapprochée du président a.i du parti au pouvoir, l’Udps, alors de la Police, sur l’avenue Poids Lourds à Kingabwa toujours.
Une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre comment les policiers commis à la garde de Kabund ont humilié cet élément de la GR, en prenant de force son arme, après que le véhicule dont il était à bord, ait emprunté le sens unique sur la route.
En revanche, c’est tout un lot des militaires qui débarquent au domicile de JM Kabund pour désarmer toute sa garde. Ce, un peu tard dans la soirée.
Les choses n’ont pas été malheureusement faciles, car sur place, nos sources ont signalé des crépitements de balles réelles, avant que la GR ne maîtrise parfaitement la situation.
Le bilan en termes des matériels est lourd, car la GR qui a pénétré même la maison de cet élu national, s’en est pris aux mobiliers, vitres, portes défoncées, etc. Les images qui circulent peuvent en témoigner.
Le pire a été évité lorsque certains militaires incontrôlés ont voulu s’en prendre à une des filles de Kabund pour des « actes sexuels ». Elle est aperçu dans une vidéo où les témoins affirment que c’est grâce à son frère qu’elle a eu la vie sauve.
Pour JMK, il est arrivé quelques minutes après l’acte, et autour de sa résidence, des combattants de l’Udps qui ont pris la relève des policiers arrêtés pour sécuriser leur chef de parti.
Est-ce une délinquance de la part des hommes en uniforme ? Quelle sera la suite dans ce dossier ? Des questions jusque-là sans réponses.
Et voilà l’homme qui a été cité dans des radios pour des comportements indignes sur les réseaux sociaux en crevant les pneus des autres, est pris par son propre piège.
Makambo B.