Kinshasa, 14 janvier 2022- La formule utilisée par Jean Marc Kabund pour annoncer sa démission au poste de Premier vice-président de l’Assemblée nationale ce vendredi dans son compte tweeter laisse plusieurs zones d’ombre quant à son avenir au sein du parti pour lequel il s’est battu au côté du feu Étienne Tshisekedi.
En effet, dans son tweet annonçant sa démission au poste qu’il occupait jusque-là grâce à son appartenance à l’UDPS, Kabund parle d’une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre.
“En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er VP de l’AN. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures”, a-t-il écrit sur son compte.
D’un oeil analytique et au regard du climat qui règne au sein de l’UDPS n’est-il pas une façon d’avertir son départ de ce parti pour créer un autre? Seul l’avenir nous en dira plus. D’ailleurs juste après sa démission qui n’est pas encore formelle, l’Assemblée n’étant pas encore saisie Kabund a annoncé d’autres mesures pour l’intérêt de la base, dit-il.
Quelques faits saillants précédents la démission de Kabund
Très récemment cet élu de l’Udps s’est illustré lors de révélation de Ngoy Kasanji dénonçant l’un des proches conseillers du Président de la République cité dans une affaire de détournement de 14 millions destinés à la construction des écoles et hôpitaux dans le grand Kasaï. Dénonciation qu’il a soutenu appelant ainsi la justice de se saisir du dossier.
Cette condamnation de l’acte posé par le conseiller du Président de la République a été suivi par la suspension de ce dernier de son poste au sein du parti. Quelques jours plus tard c’était au tour de la garde présidentielle d’investir son domicile tard dans la soirée son prétexte de venger humiliation infligée à l’un de leur dans la journée du mardi 10 janvier dernier.
Manassé DIBWA