Kinshasa, 04 avril 2022- Le Carburant se fait de plus en plus rare à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo.
Ce lundi, la situation s’est empirée et plusieurs stations-service ne vendent pas de carburant.
Elles sont rares, ces stations qui acceptent d’ouvrir et vendre.
Ainsi donc, le transport en commun est devenu difficile, les arrêts de bus pleins ; les Kinois semblent être abandonnés à leur triste sort. Une situation qui totalise une dizaine de jours, sans que les choses soient tirées au clair, avec la crainte de voir le prix du litre a la pompe soit revu a la hausse.
A en croire la cellule de communication du ministère des Hydrocarbures, le ministre Didier Budimbu s’est entretenu avec les opérateurs pétroliers jeudi dernier pour débattre de la question de l’approvisionnement des produits pétroliers.
“A l’issue de ces pourparlers, il a tenu à rassurer la population que la situation est maitrisée en dépit de l’incidence liée à la guerre de Russie-Ukraine avec des conséquences économiques provoquant la rareté de divers produits de consommation”, fait savoir la cellule de communication des Hydrocarbures.
Pour ce qui est de la rumeur sur la pénurie et d’une hausse de prix des produits pétroliers ce lundi, l cellule précise que : “En effet, il n’en est rien, son prix à la pompe est maintenu au même tarif et la pénurie n’est pas à l’ordre du jour”.
Didier Budimbu a précisé par ailleurs que le gouvernement va continuer à s’acquitter, comme par le passé, de la marge, en guise de compensation du manque à gagner.
S’agissant par contre des autres stations-service qui n’ont pas fonctionné dimanche, la cellule de communication du ministère des Hydrocarbures affirme qu’il s’agit de celles qui achètent les carburants dans les dépôts de « Kadhafi » qui sont scellés et doit aller s’approvisionner chez SEP et LEREXCOM par exemple.
Makambo Bernetel
