Kinshasa, 07 avril 2022- Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya invite l’opinion à la patience, concernant le dossier relatif à l’interpellation du conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité François Beya. Il insiste sur la procédure déjà enclenchée devant livrer le secret des faits lui reprochés.
“Sur cette question, il y a une première phase qui s’est passée. Et il y a la phase pré-juridicitionnelle qui commence et qui aura sûrement la phase suivante. Donc, attendons tous pour être édifiés sur les faits qui lui sont reprochés parce que les questions qu’il gérait au quotidien relevait de la sûreté de l’Etat et de la sécurité de tous”, a estimé Patrick Muyaya.
Il a, ainsi, dénoncé la légèreté avec laquelle cette affaire est diversement commentée.
Ainsi, Patrick Muyaya dit avoir “l’impression que beaucoup des gens n’ont pas compris ce que sont les missions d’un conseiller spécial. C’est très réducteur de penser que toute la République qui a été secouée par la nouvelle de son interprétation ne le soit que parce qu’il a géré parmi des milliers dossiers qui concernent la sécurité du pays, un dossier qui impliquerait un conseiller du Président et que le président aurait pris fait d’une cause d’un conseiller au détriment du conseiller qui se charge de la sécurité, c’est très réducteur”, regrette Patrick Muyaya.
Il faut noter l’argument selon lequel François Beya serait interpellé dans le cadre d’un conflit minier lui opposant Fortunat Bisesele, un autre conseiller du chef de l’Etat, a été soutenu par le “collectif free François Beya”.
Ce Collectif plaide d’ailleurs, pour la libération de l’incriminé, détenu plus de 50 jours par l’ANR, avant d’être transféré depuis quelque jour, à la Prison centrale de Makala où François Beya a été entendu sur PV par l’auditorat militaire.
Cédric BEYA