Kinshasa, 12 avril 2022- Christophe Mboso N’kodia Puanga a réuni autour d’une table à Kinshasa, les élus de l’Union Sacrée de la Nation afin d’évaluer la situation de l’heure.
Signalons qu’à l’Assemblée nationale, les députés USN avaient décidé de faire partie le ministre de l’économie Jean-Marie Kalumba pour megestion.
Il y a risque également que cela se fasse pour le VPM de l’intérieur.
Et pour arrêter l’hémorragie, Christophe Mboso s’est adressé sans tergiverser à ses collègues de l’Union Sacrée de Félix Tshisekedi.
La coalition au pouvoir manquait ces derniers jours de sérénité, d’après Mboso.
Et de lancer cet appel : “Continuons avec les questions orales et les interpellations, mais laissons de côté la mort subite”.
Car, au-delà de la chute de l’un de leurs ministres, les pontes de l’Union sacrée redoutent désormais des règlements de comptes au sein de la majorité, rapporte Jeune Afrique.
Le départ de Jean-Marie Kalumba de son ministère a été interprété, par certains, comme une attaque à l’encontre du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, dont le désormais ex-ministre de l’Économie est proche.
Christophe Mboso a donc profité de son échange avec les élus, poursuit JA, pour évoquer ces divergences.
“Si l’adoption de la motion de défiance a redonné du prestige à l’Assemblée nationale, certains d’entre nous n’ont pas approuvé cette démarche et cela donne le sentiment d’une crise entre le Sénat et l’Assemblée nationale”, a-t-il expliqué.
Il craint cependant que ces initiatives “non contrôlées puissent déstabiliser la majorité et, donc, le chef de l’État”.
Christophe Mboso a donc appelé les troupes à transcender les frustrations nées de la mise en place de la Ceni et de la motion contre le ministre de l’Économie, renchérit JA.
Pour ce qui est du dialogue ou de réforme en dehors des institutions réclamés par le FCC et Lamuka, Christophe Mboso n’en veut même pas.
“Les voisins [FCC et Lamuka] veulent le dialogue, mais nous n’en voulons pas car un dialogue veut dire partage du pouvoir. Et sommes-nous prêts à partager le pouvoir ?”
Par ailleurs, Christophe Mboso a appelé les élus USN à ne plus mettre sur la toile les questions liées à la gestion de l’Assemblée nationale, tout comme de leur famille politique.
Makambo Bernetel