Kinshasa, 19 avril 2022- Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu a encore fait parler de lui ce mardi, après environ 5 jours du début de l’examen de la proposition de loi sur les réformes électorales à l’Assemblée nationale.
Pour ce leader de la Coalition Lamuka, le pouvoir en place cherche à tailler sur mesure la nouvelle loi de toute transparence à l’issue des élections futures.
“Ne pas vouloir organiser les élections transparentes et impartiales, c’est décidément prendre l’option de maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère. C’est de l’indignité”, écrit-il sur compte tweeter.
Il convient de rappeler que cette coalition de l’opposition appelle à l’organisation des élections dans les délais constitutionnels, mais en obtenant avant tout un consensus sur toutes les questions électorales.
Le Front commun pour le Congo (FCC) a pour sa part, boycotté de participer à toute plénière consacrée à l’examen sur cette matière, en exigeant la convocation du dialogue.
Une proposition rejetée du reste par l’Union sacrée de la nation, en soutenant qu’aucun dialogue ne se tiendra en dehors du parlement, cadre légal pour débattre en toute démocratie, des questions vitales de la nation.
Raison pour laquelle, la dynamique progressiste révolutionnaire DYPRO, chapeautée par Constant Mutamba, invite le parlement à accélérer avec l’examen de cette proposition, mais aussi au gouvernement de doter des moyens à la CENI pour l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Cédric BEYA