Kinshasa, 21 avril 2022- Le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a foulé, depuis la nuit du mercredi, le sol Kenyan où il doit participer à un mini-sommet ce jeudi sur la situation sécuritaire dans la région, particulièrement celle de l’Est de la RDC. Il sera autour d’une même table avec ses homologues du Rwanda, Paul Kagame, de l’Ouganda, Yoweri Museveni, du Burundi, Ndayishimiye ainsi que du Kenya, pays hôte, Uhuru Kenyatta.
Menacée par divers groupes armés notamment les terroristes ADF et la résurgence de la milice M23, la RDC qui recherche à tout prix la paix pour sa population en proie aux mains de l’ennemi depuis plusieurs décennies, devra pour ce énième coup, jouer pleinement son rôle pour parvenir à la stabilité de la région.
Pour des observateurs avertis de la situation sécuritaire, il revient de droit à la RDC de sortir de ces assises avec un engagement clair et ferme des pays membres de la communauté de l’Est sur cette épineuse question.
Au pays, l’hypothèse d’un éventuel dialogue avec les groupes armés est exclu, surtout celle tendant à leur intégration dans les rangs des forces armées. Pour certains, ces états devront aider le pays avec la force de frappe, afin de déloger ces rebelles jusque dans leur dernier retranchement.
Il sied de rappeler qu’au cours de leur dernière réunion quadripartite consacrée à l’adhésion de la RDC à la communauté de l’Est, les 4 chefs d’États avaient pris l’engagement de se retrouver de nouveau endéans deux semaines pour poursuivre leurs discussions, en y associant le Président du Burundi Evariste Ndayishimiye.
En plus des 5 Chefs d’État de l’EAC, d’autres partenaires stratégiques de la RDC dont les USA et la France sont impliqués dans ce processus.
Cédric BEYA