Kinshasa, 02 mai 2022 – La Judokate congolaise, Marie Branser, se dit d’être négligée par des autorités politico-sportives congolaises. Elle a fait savoir sa désolation sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI).
“Fin mars, j’étais en RDC, mais rien n’a bougé depuis. Je ne veux plus attendre et si je dois changer de nationalité, je le ferai. Je ne fais pas cela pour l’argent, mais je ne peux pas continuer sans argent. Si la RDC ne souhaite pas continuer avec moi, je peux l’entendre, mais il me faut des réponses. Je veux me battre pour la RDC, mais si ça ne bouge pas, il faudra que je trouve une autre solution. Je suis triste à l’idée de changer de pays, mais je ne peux pas continuer sans argent. Il y a urgence. Que la RDC me dise si elle ne peut pas me soutenir”, a-t-elle déclaré.
Avant de préciser qu’elle cherche la solution depuis plusieurs mois, mais sans succès : “depuis des mois, j’essaie de trouver une solution, mais sans succès. Je m’entraîne deux fois par jour pour les championnats d’Afrique. Je veux aussi une médaille à Paris. Mais je dois avoir quelqu’un pour être inscrite dans les compétitions et effectuer la logistique et le paiement”.
La judokate d’origine allemande a été désintéressée dans ces démarches pour tenter se faire inscrire son nom dans différentes compétitions internationales et régionales.
De la Fédération Nationale Congolaise de Judo, au Comité Olympique Congolais (COC) jusqu’au Ministère des Sports et Loisirs, les portes lui ont été fermées. Des promesses tenues à sa personne non réalisées.
Marie Branser est la seule Judokate congolaise à avoir offert à la RDC deux médailles d’or aux jeux africains. Mais depuis cette compétition, elle a passé 8 mois sans aucune compétition. Un sujet qui soulève les inquiétudes quant à sa participation aux prochains jeux d’Afrique de Judo entre le 26 et le 29 mai 2022, prévus à Oran en Algérie.
Roland MAKIESE